Les artistes féminines à ne pas manquer au Festif de Baie St-Paul 2018
Par Marylou GB
Publié le 17 avril 2018
Thématiques: Musique, Girl power
Un des festivals bien attendu depuis maintenant 9 ans au Québec se situe dans la magnifique région de Charlevoix :le Festif! de Baie-StPaul. Pour y avoir été l'an dernier pour filmer quelques vidéos, on peut vous assurer que les gens y sont accueillants et qu'on est constamment tiraillé sur les choix de spectacles à ne pas manquer, en plus des nombreuses surprises / spectacles spontanés que le festival met en place pour rendre notre expérience encore plus unique.
Les programmations de festivals ont dernièrement fait bien parler au Québec, concernant l'importance de leur parité homme/femme. Le débat est présent sur toutes les lèvres lorsqu'on parle de musique et c'est sans doute ce qui nous fait le plus plaisir puisque c'est en parlant de ce genre de situation qu'on met l'importance de la femme où elle mérite d'être : en égalité à celle des hommes!
Même si on aurait aimé voir plus de femmes sur l'affiche du Festif!, la programmation est exceptionnelle. On met le talent d'ici bien de l'avant (sans oublier l'international), avec les artistes les plus populaires du moment comme de grands classiques. Les artistes féminines qui seront présentes au festival sont toutes de réelles perles rares à ne pas manquer en spectacle! Il y aura certainement de belles découvertes à faire pour plusieurs!
Voici donc les artistes féminines qui seront au Festif, du 19 au 22 juillet prochain!
Milk & Bone
L’univers sonore de Milk & Bone met de l’avant une multitude de textures électroniques et plusieurs nappes de synthétiseurs, et se démarque par les timbres de leurs deux voix qui s’agencent parfaitement ensemble. Avec ses harmonies vocales envoûtantes, le duo explore les facettes plus sombres de l’amour, de l’amitié et du désir.
D'ailleurs, revoyez notre entrevue après leur première montréalaise juste ici!
Salomé Leclerc
Après deux albums salués par les critiques d’ici et d’ailleurs et les prix Félix-Leclerc, Charles-Cros, Rapsat-Lelièvre et Espoir FEIQ en poche, Salomé Leclerc nous revient avec un troisième album plus personnel et assumé. À la fois lumineuse et troublante, cette musicienne accomplie reviendra faire découvrir ses nouvelles pièces sur nos planches dès le printemps 2018, la guitare chargée de centaines de représentations, et le cœur avide de nouvelles expériences.
Gabrielle Shonk
Pour ces millions de personnes qui ont déjà découvert Gabrielle Shonk grâce à Habit – son saisissant premier single –, l’impression qui frappe d’entrée de jeu est celle d’une voix qui nous arrive si maîtrisée, envoûtante et familière, un peu comme si nous l’avions toujours connue.
Il semble évident que Gabrielle Shonk saisit les occasions qui se présentent à elle et qu’elle ne se laisse pas envahir par la peur de faire des erreurs. Elle est résolue à suivre son instinct et à ne pas trop se tracasser avec les résultats. Comme elle le dit si bien, « nous n’avons pas le contrôle sur ce qui se passe, mais nous pouvons faire en sorte que le parcours soit agréable et significatif. »
Random Recipe
Random Recipe porte bien son nom. Une fine mixture de chaleur humaine, d'originalité et d'inspiration musicale internationale, la formation montréalaise propose un son hybride unique en son genre, où l'absence de prétention ajoute à la justesse de leurs fascinantes prestations.
Maude Audet
Maude Audet embrasse la carrière d’auteure-compositrice-interprète un peu sur le tard, marquée par la culture grunge et alternative de son adolescence dans les années 90, mais sans jamais taire son amour pour le folk et le rock’n roll. Son album Nous sommes le feu sorti en 2015 la dévoile comme auteure à la poésie assumée et lui permet de se produire en premières parties d’artistes d’envergure et dans plusieurs festivals. Son nouvel opus réalisé par Ariane Moffatt, Comme une odeur de déclin, confirme sa voix unique en présentant un style qui traverse les époques et qui s’élève au-delà du convenu et des clichés.
Mara Tremblay
Sorti le 7 novembre 2017, Cassiopée est non seulement le septième album en carrière de Mara Tremblay, mais il est aussi le premier qu’elle signe à titre de réalisatrice. Accompagnée à la batterie de son fils Victor Tremblay-Desrosiers, la personne qui la connaît le mieux au monde, la maman-artiste se sent forte et solide à ses côtés.
Catherine Leduc
Catherine Leduc nous a prouvé, avec son premier album solo, Rookie (2014), qu’elle était bien plus que la simple moitié de Tricot machine. En 2017, la voilà qui revient avec Un bras de distance avec le soleil, un deuxième effort qui exulte la liberté créatrice.
Dans un genre manifestement libéré des carcans de la chanson, ce nouvel album prend la forme d’une épopée sonore qui, en plus de permettre d’échapper à l’attraction terrestre, confirme l’auteure-compositrice en tant que voix féminine singulière.
Catherine Leduc reprend la route du Québec pour présenter au public le fruit de son travail : un audacieux mélange de textures baroques, d’aventures mélodiques heureuses et de mots choisis qui la définissent de plus en plus.Marie-Jo Thério
Marie-Jo Thério revient sur scène avec un spectacle solo où elle revisite son répertoire : essentiellement composé de chansons plus connues, l’interprète nous fait également découvrir quelques nouvelles pièces. Le tout avec l’instinct de l’improvisateur cherchant à provoquer un espace vivant entre elle et les spectateurs, loin de la représentation statique. Seule avec son fidèle allié des premiers temps : son piano.
Helena Deland
Une myriade d'influences défilent dans l'écriture d'Helena Deland qui passe de la pop parisienne 60’s, au folk hermétique, en passant par le fuzz rock. Sa composition, comme une collection de lettres non envoyées, alimente indéniablement son style auto-qualifié de « pop sincère ». Sa poésie raffinée portée par une voix puissante et féminine évite de se poser dans les zones trop achalandées.
Le duo Alexandra Lost
Nouveau duo formé de Jane Ehrhardt, mieux connu jusqu’ici sous son profil folk, et de Simon Paradis, co-architecte d’Anatole, Alexandra Lost chante une poésie automatiste surnageant dans une new wave à la fois anguleuse et sémillante. « Strange Game », le premier extrait du groupe, se joue de la trahison inhérente aux codes pour viser à l’essentiel : la mystique d’une répétition, la ferveur d’une guitare funk, la piété des choeurs synthétiques.
Et bien des surprises à venir!
Une chose est certaine : cette programmation prouve une fois de plus que l’événement a sa place parmi les rendez-vous musicaux incontournables du pays!